Le 7ème Art
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Le 7ème Art
Bon, il y a un sujet pour pas mal de choses, mais pas pour le cinéma à proprement dit.
Le cinéma des salles obscures je veux dire !!!
Je me lance (facile pour moi, j'ai la carte UGC )
Mon dernier film vu : Frontière(s) (allociné) de Xavier Gens
Avec Karina Testa, Samuel Le Bihan, Estelle Lefebure entre autres...
Site officiel
Synopsis
Alors que l'extrême droite est sur le point d'arriver au pouvoir, de jeunes banlieusards commettent un braquage. Poursuivis par des flics hargneux, les membres de la bande dépassent la "frontière" de leur propre violence. Ils s'enfuient en voiture et débarquent dans une auberge perdue en pleine forêt, à la limite de la "frontière" luxembourgeoise.
Avis perso
Bon, ben on ne peut pas se tromper, c'est un film de genre. Et le genre, c'est gore.
Je m'attendais à ce que se soit éprouvant, mais non, il y a beaucoup (qui a dit "il n'y a que ça" ??) de clichés et/ou références aux autres films du même acabit - Massacre à la tronçonneuse, Hostel, etc - les acteurs ne sont pas géniaux et les rebondissements... absents !
Par contre, tout ce qui touche à la boucherie/charcuterie est très bien fait. On y croit volontiers !
Bref, on n'est pas du tout surpris tout au long du film et rarement dégouté par la boucherie promise.
- Pour ce qui aime ce genre de film : à voir
- Pour ceux qui n'aime pas mais qui sont curieux ET possesseurs de la carte UGC : à voir
- Pour tous les autres : passez votre chemin
Note : 5/10
Le cinéma des salles obscures je veux dire !!!
Je me lance (facile pour moi, j'ai la carte UGC )
Mon dernier film vu : Frontière(s) (allociné) de Xavier Gens
Avec Karina Testa, Samuel Le Bihan, Estelle Lefebure entre autres...
Site officiel
Synopsis
Alors que l'extrême droite est sur le point d'arriver au pouvoir, de jeunes banlieusards commettent un braquage. Poursuivis par des flics hargneux, les membres de la bande dépassent la "frontière" de leur propre violence. Ils s'enfuient en voiture et débarquent dans une auberge perdue en pleine forêt, à la limite de la "frontière" luxembourgeoise.
Avis perso
Bon, ben on ne peut pas se tromper, c'est un film de genre. Et le genre, c'est gore.
Je m'attendais à ce que se soit éprouvant, mais non, il y a beaucoup (qui a dit "il n'y a que ça" ??) de clichés et/ou références aux autres films du même acabit - Massacre à la tronçonneuse, Hostel, etc - les acteurs ne sont pas géniaux et les rebondissements... absents !
Par contre, tout ce qui touche à la boucherie/charcuterie est très bien fait. On y croit volontiers !
Bref, on n'est pas du tout surpris tout au long du film et rarement dégouté par la boucherie promise.
- Pour ce qui aime ce genre de film : à voir
- Pour ceux qui n'aime pas mais qui sont curieux ET possesseurs de la carte UGC : à voir
- Pour tous les autres : passez votre chemin
Note : 5/10
Re: Le 7ème Art
Dans tous les bons UGC ou MK2, ils te la donnent la carte...
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... contre 18 € par mois !!!
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... contre 18 € par mois !!!
Re: Le 7ème Art
pfff, x'9F' code en hexa pour faire le joli € ...
petit scarabée, tu as encore bcp de choses à apprendre
petit scarabée, tu as encore bcp de choses à apprendre
Re: Le 7ème Art
Hier, j'ai vu ça : No Country for Old Men
Très bon film, on est dans une autre monde, tout est silence, desert... (je ne sais pas trop quoi dire en fait ! mais allez-y, film pas si violent que ça)
A noter : pas de musique durant tout le film, cela renforce l'atmosphere
Note : 8/10
Très bon film, on est dans une autre monde, tout est silence, desert... (je ne sais pas trop quoi dire en fait ! mais allez-y, film pas si violent que ça)
A noter : pas de musique durant tout le film, cela renforce l'atmosphere
Note : 8/10
Dernière édition par le Mar 5 Fév - 18:54, édité 1 fois
Re: Le 7ème Art
Cloverfield de Matt Reeves
Avec Michael Stahl-David, Lizzy Caplan, Jessica Lucas entre autres...
Genre : Science fiction
Site officiel
Synopsis
New York - Une quarantaine de ses amis et relations ont organisé chez Rob une fête en l'honneur de son départ pour le Japon. Parmi eux, Hub, vidéaste d'un soir, chargé d'immortaliser l'évènement. La "party" bat son plein lorsqu'une violente secousse ébranle soudain l'immeuble. Les invités se précipitent dans la rue où une foule inquiète s'est rassemblée en quelques instants. Une ombre immense se profile dans le ciel, un grondement sourd se fait entendre... et la tête de la Statue de la Liberté s'effondre brutalement sur la chaussée.
Avis perso
Comment dire... ça a l'air bien.
En fait, je n'ai bien retenu que le début du film - donc la fête et la tête de la Statue de la Liberté - car ensuite... ben j'étais malade !!!!
Je peux quand même dire que ça part bien, que c'est très bien fait et qu'on a l'air de bien se prendre au film.
Point négatif : c'est filmé "à la Blair Witch Project", donc caméra amateur... très amateur (le mec est clairement une brêle) ça ne m'a peut-être pas aidé à digéré correctement mon steack-frites !!!!!!
Note : 7/10
Edit : gniark l'a vu en complet lui au moins, il pourra en dire plus
Edit² : un site créé le jour de la sortie de la bande-annonce... Plusieures photos, genre les faits sont réels... y clique
Info tirée de ce forum et plus particulièrement de ce sujet, plutôt interressant
Avec Michael Stahl-David, Lizzy Caplan, Jessica Lucas entre autres...
Genre : Science fiction
Site officiel
Synopsis
New York - Une quarantaine de ses amis et relations ont organisé chez Rob une fête en l'honneur de son départ pour le Japon. Parmi eux, Hub, vidéaste d'un soir, chargé d'immortaliser l'évènement. La "party" bat son plein lorsqu'une violente secousse ébranle soudain l'immeuble. Les invités se précipitent dans la rue où une foule inquiète s'est rassemblée en quelques instants. Une ombre immense se profile dans le ciel, un grondement sourd se fait entendre... et la tête de la Statue de la Liberté s'effondre brutalement sur la chaussée.
Avis perso
Comment dire... ça a l'air bien.
En fait, je n'ai bien retenu que le début du film - donc la fête et la tête de la Statue de la Liberté - car ensuite... ben j'étais malade !!!!
Je peux quand même dire que ça part bien, que c'est très bien fait et qu'on a l'air de bien se prendre au film.
Point négatif : c'est filmé "à la Blair Witch Project", donc caméra amateur... très amateur (le mec est clairement une brêle) ça ne m'a peut-être pas aidé à digéré correctement mon steack-frites !!!!!!
Note : 7/10
Edit : gniark l'a vu en complet lui au moins, il pourra en dire plus
Edit² : un site créé le jour de la sortie de la bande-annonce... Plusieures photos, genre les faits sont réels... y clique
Info tirée de ce forum et plus particulièrement de ce sujet, plutôt interressant
Dernière édition par erwan le Mer 20 Fév - 13:55, édité 1 fois
Re: Le 7ème Art
eh bien, c pas mal, film à grand spectacle, des bebetes qui font peur, un camera qui donne envie de gerber..
..Note 6/10
(à ne pas comparer avec No Country for Old Men)
..Note 6/10
(à ne pas comparer avec No Country for Old Men)
Re: Le 7ème Art
No Country For Old Men de Joel et Ethan Coen
Avec : Tommy Lee Jones, Javier Bardem, Josh Brolin...
Genre : Thriller désertique, Road Movie
Site officiel (fr) / Site officiel (us)
Synopsis
A la frontière qui sépare le Texas du Mexique, les trafiquants de drogue ont depuis longtemps remplacé les voleurs de bétail. Lorsque Llewelyn Moss tombe sur une camionnette abandonnée, cernée de cadavres ensanglantés, il ne sait rien de ce qui a conduit à ce drame. Et quand il prend les deux millions de dollars qu'il découvre à l'intérieur du véhicule, il n'a pas la moindre idée de ce que cela va provoquer...
Avis perso
Superbe ! L'ambiance désertique, l'image qui en découle... Magnifiques.
L'humour est noir. Le méchant est... particulier ! :goutte: et les 2 heures passent en un rien de temps.
Il y a pas mal de passages sans parole, surtout dans le désert, ce sont des moments excellents de cinéma et rendent l'ambiance du film encore meilleure.
Sinon, le titre résume bien ce film
A voir absolument.
Note : 7/10
Avec : Tommy Lee Jones, Javier Bardem, Josh Brolin...
Genre : Thriller désertique, Road Movie
Site officiel (fr) / Site officiel (us)
Synopsis
A la frontière qui sépare le Texas du Mexique, les trafiquants de drogue ont depuis longtemps remplacé les voleurs de bétail. Lorsque Llewelyn Moss tombe sur une camionnette abandonnée, cernée de cadavres ensanglantés, il ne sait rien de ce qui a conduit à ce drame. Et quand il prend les deux millions de dollars qu'il découvre à l'intérieur du véhicule, il n'a pas la moindre idée de ce que cela va provoquer...
Avis perso
Superbe ! L'ambiance désertique, l'image qui en découle... Magnifiques.
L'humour est noir. Le méchant est... particulier ! :goutte: et les 2 heures passent en un rien de temps.
Il y a pas mal de passages sans parole, surtout dans le désert, ce sont des moments excellents de cinéma et rendent l'ambiance du film encore meilleure.
Sinon, le titre résume bien ce film
A voir absolument.
Note : 7/10
Re: Le 7ème Art
No Country For Old Men :
Bah je l'ai trouvé original mais assez lent domage mais ca reste un bon film des frères cohen
Bah je l'ai trouvé original mais assez lent domage mais ca reste un bon film des frères cohen
Re: Le 7ème Art
A propos de No Country..., j'ai trouvé ces 2 posts intéressants sur le forum d'AlloCiné.
Attention, pour ceux qui n'auraient pas vu le film, ils révèlent des éléments à ne pas savoir !!!
Bon c'est long mais c'est intéressant.
Post de Digdy
Citation :
-Anton Chigurh Il bosse pour qui ? Il court après l'argent pour lui ? Pour un autre ???
Il bosse pour le mec qui a embauché Carson Wells.
Quand Chigurh tue son boss, il dit une phrase du genre "quand on a la meilleure arme, pas besoin d’en utiliser une autre".
Et comme il est fidèle à une parole donnée, il court après l’argent.
Pour la même raison, il tue Carla Jean.
Citation :
-Carson wells. Qu'est ce qu'on s'en fiche de son apparition, il apporte rien sinon une scène assez drole de flinguage
Son boss lui met un concurrent dans les pattes : l’affrontement de 2 tueurs à gages pour attraper la proie est une figure classique du western.
Alors que cela devrait être un sommet de gunfight, Chigurh le liquide facilement : ce qui renforce son côté Terminator (ou La Mort Dans Le Septième Sceau, si tu es plus "bergmanien").
Par contre, il est étrange que Carson Wells n’aille pas chercher la valise.
Citation :
- Chigurh, à la fin sort d'un accident de voiture, l'os qui sort du bras et s'en va... Et après ? Quel intérêt ?
Je m’attendais à l’accident (et pourtant j’ai sursauté), je m’attendais à ce qu’il crève sur le trottoir pour faire un joli happy end. Mais non, il se casse tranquillement avec le pognon.
Chigurh représente ce destin implacable : on peut abattre Terminator, pas Chigurh.
Citation :
On dirait que le montage a été fini trop vite, qu'il manque des scènes...
D’un côté, ce genre de réflexion me laisse perplexe : les frères Coen ont de la bouteille et doivent savoir qu’un certain montage produit certaines réactions. Donc on peut leur faire confiance et se contenter d’un jugement subjectif : "je n’ai pas été sensible à leur montage".
D’un autre côté, je ne suis pas sûr de te comprendre :
- si tu parles de l’ellipse de l’assassinat de Llewelyn, cette mort soudaine et allant de soi participe au propos du film.
Au même titre que Chigurh (pile ou face, son accident et ses principes) et l’impuissance du shérif Bell, cette ellipse parle du fatalisme, de l’abandon (incarné par le vieil homme Bell) du rêve américain où la volonté suffisait pour arriver à ses fins (le récit de l’aïeul tué par les indiens écorne aussi cet idéal).
- si c’est les ruptures et/ou le rythme du film, là, je n’y peux rien.
Perso, j’ai adoré le chaos rythmique de la fin film et "l'absence" des scènes que devraient contenir un western classique: l’affrontement biaisés entre les 2 tueurs, le manque de l’assassinat du "héros" et l’évitement du duel entre le shérif et le méchant etc...
En jouant sur les codes du western, les Coen crée un trouble très prenant.
Cependant, le propos du film n’est pas bouleversant : je suis aussi velléitaire que Bell (le vieux shérif).
Mais mon analyse s’articule mal avec les 2 rêves de Bell :
- Dans le 1er rêve, Bell perd l’argent que son père lui a donné.
- Dans le 2ème, les deux sont à cheval dans une forêt sombre et froide. Le père va allumer un feu grâce à sa corne et attendre…
Mais surtout, le post de Keyser (peut-être est-ce le "notre" de Keyser !)
Josh Brolin se fait tuer par les Mexicains évidemment, Bardem n'arrive que bien plus tard, pour récupérer la mallette que n'ont pas trouvé les mexicains, partis trop vite après la fusillade (en raison de la teneur sanglante de cette dernière et du fait que les flics étaient en route).
Moss avait caché la mallette comme d'habitude dans le tuyau d'aération, mais ça les Mexicains ne le savaient pas, ils n'ont donc pas pû récupérer l'argent. Chigurh en revanche connaissait l'astuce ; il a entendu parler de cette fusillade aux infos et s'est rendu sur les lieux du crime, pour prendre l'argent toujours caché (voir la pièce qui a permis de dévisser le tuyau d'aération à la fin, dans la chambre).
La femme du héros n'a pas perdu à pile ou face, car elle a refusé d'y jouer.
Ne pas y jouer la conduisait à une mort directe, y jouer lui permettait d'avoir une chance de survivre. Elle a trouvé ce principe con et est donc morte.
Pour le reste j'ai rarement vu un film jouer autant avec les figures et les symboles, être aussi métaphorique.
Ce film aurait pu s'appeler "La condition humaine", même si le titre choisi colle davantage encore. Il est difficile d'en parler concrètement sans révéler pas mal d'éléments alors...
Il faut d'abord accepter que le personnage de Bardem symbolise le Mal. Il en est son incarnation, sa présence sur Terre. Le Mal tue tous ceux qui l'empêchent d'arriver à ses fins : soit des obstacles directs, soit des collatéraux (exemple : il tue le type dans la voiture en début de film pour lui voler son véhicule ; il ne fait pas ça par instinct de tuer).
Il se trouve que le monde est condamné par un fléau : la drogue, l'argent, comme le signale le old timer à la fin, soit des vanités, des choses matérielles.
La gourmandise de l'homme attire le Mal. Le personnage de Moss n'est pas important en soi puisqu'il incarne le symbole des hommes gourmands.
Si la fin est aussi terrifiante, c'est parce qu'on réalise que le personnage de Bardem a des principes : sa dernière scène est uniquement là pour ça, en mal comme en bien, le type à des principes.
Quand on l'aide, il paye et est sympa. Quand il donne une parole, il la tient. Ce sont ses principes qui en font un personnages si terrifiants, jusqu'ici on pouvait s'imaginer qu'il était un détraqué de la gâchette.
Le fait qu'il soit en vie à la fin est important puisque l'on ne peut pas tuer le Mal, tuer son personnage aurait été hypocrite et serait revenu à se débarasser définitivement du Mal, ce qui est impossible.
Le monologue final de Tommy Lee Jones l'inscrit en héros désenchanté, en observateur du monde, il est la présence de l'homme qui est observe (d'où sa voix off en début de film) : il rêve de son père mais ce dernier passe devant lui sans le reconnaitre, un peu comme pour lui dire qu'il est encore trop tôt pour qu'il quitte ce monde.
En fait ce rêve est là pour lui dire que même dans les endroits les plus sombres (la montagne noire du rêve) on trouve une lueur d'espoir, souvent à travers quelqu'un qu'on aime : mais après ça, il s'est réveillé ("And then I woke up" : il s'est réveillé et est revenu à la dure réalité).
Il n'y a pas de pays pour les vieux hommes, pas de pays pour reposer en paix.
Le Mal est dans notre monde et la vanité et la gourmandise des hommes le déclenche, l'appelle, et les ténèbres s'abattent sur Terre mwa ha ha.
Ce film est un peu la version moderne du film de Leone, "Le bon, la brute et le truand".
Le shérif est le bon, Chigurh la brute (tout comme Sentenza dans la version originale, c'est un homme de parole qui poursuit ses missions même après avoir liquidé ses employeurs), et Moss est le truand, le petit profiteur, toujours attiré par l'argent et qui se prend pour un petit dur.
Seulement, là version moderne du film est bien plus pessimiste car moderne, plus désenchanté parce que le monde va de plus en plus mal et que l'Amérique est en perte de repère. C'est vraiment très moderne, comme film, c'est peut être ce qui en fera une référence absolue prochainement - en tout cas le film est immense pour moi, et d'une richesse théorique merveilleuse.
Attention, pour ceux qui n'auraient pas vu le film, ils révèlent des éléments à ne pas savoir !!!
Bon c'est long mais c'est intéressant.
Post de Digdy
Citation :
-Anton Chigurh Il bosse pour qui ? Il court après l'argent pour lui ? Pour un autre ???
Il bosse pour le mec qui a embauché Carson Wells.
Quand Chigurh tue son boss, il dit une phrase du genre "quand on a la meilleure arme, pas besoin d’en utiliser une autre".
Et comme il est fidèle à une parole donnée, il court après l’argent.
Pour la même raison, il tue Carla Jean.
Citation :
-Carson wells. Qu'est ce qu'on s'en fiche de son apparition, il apporte rien sinon une scène assez drole de flinguage
Son boss lui met un concurrent dans les pattes : l’affrontement de 2 tueurs à gages pour attraper la proie est une figure classique du western.
Alors que cela devrait être un sommet de gunfight, Chigurh le liquide facilement : ce qui renforce son côté Terminator (ou La Mort Dans Le Septième Sceau, si tu es plus "bergmanien").
Par contre, il est étrange que Carson Wells n’aille pas chercher la valise.
Citation :
- Chigurh, à la fin sort d'un accident de voiture, l'os qui sort du bras et s'en va... Et après ? Quel intérêt ?
Je m’attendais à l’accident (et pourtant j’ai sursauté), je m’attendais à ce qu’il crève sur le trottoir pour faire un joli happy end. Mais non, il se casse tranquillement avec le pognon.
Chigurh représente ce destin implacable : on peut abattre Terminator, pas Chigurh.
Citation :
On dirait que le montage a été fini trop vite, qu'il manque des scènes...
D’un côté, ce genre de réflexion me laisse perplexe : les frères Coen ont de la bouteille et doivent savoir qu’un certain montage produit certaines réactions. Donc on peut leur faire confiance et se contenter d’un jugement subjectif : "je n’ai pas été sensible à leur montage".
D’un autre côté, je ne suis pas sûr de te comprendre :
- si tu parles de l’ellipse de l’assassinat de Llewelyn, cette mort soudaine et allant de soi participe au propos du film.
Au même titre que Chigurh (pile ou face, son accident et ses principes) et l’impuissance du shérif Bell, cette ellipse parle du fatalisme, de l’abandon (incarné par le vieil homme Bell) du rêve américain où la volonté suffisait pour arriver à ses fins (le récit de l’aïeul tué par les indiens écorne aussi cet idéal).
- si c’est les ruptures et/ou le rythme du film, là, je n’y peux rien.
Perso, j’ai adoré le chaos rythmique de la fin film et "l'absence" des scènes que devraient contenir un western classique: l’affrontement biaisés entre les 2 tueurs, le manque de l’assassinat du "héros" et l’évitement du duel entre le shérif et le méchant etc...
En jouant sur les codes du western, les Coen crée un trouble très prenant.
Cependant, le propos du film n’est pas bouleversant : je suis aussi velléitaire que Bell (le vieux shérif).
Mais mon analyse s’articule mal avec les 2 rêves de Bell :
- Dans le 1er rêve, Bell perd l’argent que son père lui a donné.
- Dans le 2ème, les deux sont à cheval dans une forêt sombre et froide. Le père va allumer un feu grâce à sa corne et attendre…
Mais surtout, le post de Keyser (peut-être est-ce le "notre" de Keyser !)
Josh Brolin se fait tuer par les Mexicains évidemment, Bardem n'arrive que bien plus tard, pour récupérer la mallette que n'ont pas trouvé les mexicains, partis trop vite après la fusillade (en raison de la teneur sanglante de cette dernière et du fait que les flics étaient en route).
Moss avait caché la mallette comme d'habitude dans le tuyau d'aération, mais ça les Mexicains ne le savaient pas, ils n'ont donc pas pû récupérer l'argent. Chigurh en revanche connaissait l'astuce ; il a entendu parler de cette fusillade aux infos et s'est rendu sur les lieux du crime, pour prendre l'argent toujours caché (voir la pièce qui a permis de dévisser le tuyau d'aération à la fin, dans la chambre).
La femme du héros n'a pas perdu à pile ou face, car elle a refusé d'y jouer.
Ne pas y jouer la conduisait à une mort directe, y jouer lui permettait d'avoir une chance de survivre. Elle a trouvé ce principe con et est donc morte.
Pour le reste j'ai rarement vu un film jouer autant avec les figures et les symboles, être aussi métaphorique.
Ce film aurait pu s'appeler "La condition humaine", même si le titre choisi colle davantage encore. Il est difficile d'en parler concrètement sans révéler pas mal d'éléments alors...
Il faut d'abord accepter que le personnage de Bardem symbolise le Mal. Il en est son incarnation, sa présence sur Terre. Le Mal tue tous ceux qui l'empêchent d'arriver à ses fins : soit des obstacles directs, soit des collatéraux (exemple : il tue le type dans la voiture en début de film pour lui voler son véhicule ; il ne fait pas ça par instinct de tuer).
Il se trouve que le monde est condamné par un fléau : la drogue, l'argent, comme le signale le old timer à la fin, soit des vanités, des choses matérielles.
La gourmandise de l'homme attire le Mal. Le personnage de Moss n'est pas important en soi puisqu'il incarne le symbole des hommes gourmands.
Si la fin est aussi terrifiante, c'est parce qu'on réalise que le personnage de Bardem a des principes : sa dernière scène est uniquement là pour ça, en mal comme en bien, le type à des principes.
Quand on l'aide, il paye et est sympa. Quand il donne une parole, il la tient. Ce sont ses principes qui en font un personnages si terrifiants, jusqu'ici on pouvait s'imaginer qu'il était un détraqué de la gâchette.
Le fait qu'il soit en vie à la fin est important puisque l'on ne peut pas tuer le Mal, tuer son personnage aurait été hypocrite et serait revenu à se débarasser définitivement du Mal, ce qui est impossible.
Le monologue final de Tommy Lee Jones l'inscrit en héros désenchanté, en observateur du monde, il est la présence de l'homme qui est observe (d'où sa voix off en début de film) : il rêve de son père mais ce dernier passe devant lui sans le reconnaitre, un peu comme pour lui dire qu'il est encore trop tôt pour qu'il quitte ce monde.
En fait ce rêve est là pour lui dire que même dans les endroits les plus sombres (la montagne noire du rêve) on trouve une lueur d'espoir, souvent à travers quelqu'un qu'on aime : mais après ça, il s'est réveillé ("And then I woke up" : il s'est réveillé et est revenu à la dure réalité).
Il n'y a pas de pays pour les vieux hommes, pas de pays pour reposer en paix.
Le Mal est dans notre monde et la vanité et la gourmandise des hommes le déclenche, l'appelle, et les ténèbres s'abattent sur Terre mwa ha ha.
Ce film est un peu la version moderne du film de Leone, "Le bon, la brute et le truand".
Le shérif est le bon, Chigurh la brute (tout comme Sentenza dans la version originale, c'est un homme de parole qui poursuit ses missions même après avoir liquidé ses employeurs), et Moss est le truand, le petit profiteur, toujours attiré par l'argent et qui se prend pour un petit dur.
Seulement, là version moderne du film est bien plus pessimiste car moderne, plus désenchanté parce que le monde va de plus en plus mal et que l'Amérique est en perte de repère. C'est vraiment très moderne, comme film, c'est peut être ce qui en fera une référence absolue prochainement - en tout cas le film est immense pour moi, et d'une richesse théorique merveilleuse.
Re: Le 7ème Art
Jumper de Doug Liman
Avec : Hayden Christensen, Samuel L Jackson, Jamie Bell...
Genre : Fantastique pour enfant/ado
Site officiel (fr) / Site officiel (us)
Synopsis
Depuis qu'il a découvert qu'il pouvait se téléporter n'importe où sur terre, le monde n'a plus de limite pour David Rice. grâce à son pouvoir, il peut déjeuner en Egypte sur la tête du Sphinx, passer la journée à faire du surf en Australie, diner à Paris et prendre le dessert au Japon. Les murs ne l'arrêtent plus et aucun coffre de banque ne lui résiste.
Avis perso
Ah bah c'est sûr hein ! Un "super-pouvoir" comme celui-là, ben ça donne envie !!! Mais bon, à part cette bonne idée... Bah le film est quand même vachement plat. Pleins de fausses bonnes idées, d'incohérences...
Précision importante, on ne peut que "jumper" que dans un endroit que l'on a déjà vu de ses yeux.
En bref, on passe un bon moment en débranchant son cerveau à l'entrée de la salle
Note : 3/10
Avec : Hayden Christensen, Samuel L Jackson, Jamie Bell...
Genre : Fantastique pour enfant/ado
Site officiel (fr) / Site officiel (us)
Synopsis
Depuis qu'il a découvert qu'il pouvait se téléporter n'importe où sur terre, le monde n'a plus de limite pour David Rice. grâce à son pouvoir, il peut déjeuner en Egypte sur la tête du Sphinx, passer la journée à faire du surf en Australie, diner à Paris et prendre le dessert au Japon. Les murs ne l'arrêtent plus et aucun coffre de banque ne lui résiste.
Avis perso
Ah bah c'est sûr hein ! Un "super-pouvoir" comme celui-là, ben ça donne envie !!! Mais bon, à part cette bonne idée... Bah le film est quand même vachement plat. Pleins de fausses bonnes idées, d'incohérences...
Précision importante, on ne peut que "jumper" que dans un endroit que l'on a déjà vu de ses yeux.
En bref, on passe un bon moment en débranchant son cerveau à l'entrée de la salle
Note : 3/10
Re: Le 7ème Art
There Will Be Blood de Paul Thomas Anderson
Avec : Daniel Day-Lewis, Paul Dano, Dillon Freasier...
Genre : "Drame" au Far-West
Site officiel (fr) / Site officiel (us)
Synopsis
Lorsque Daniel Plainview entend parler d'une petite ville de Californie où l'on dit qu'un océan de pétrole coulerait littéralement du sol, il décide d'aller tenter sa chance et part avec son fils H.W. à Little Boston. Dans cet endroit perdu où chacun lutte pour survivre et où l'unique distraction est l'église animée par le charismatique prêtre Eli Sunday, Plainview et son fils voient le sort leur sourire.
Avis perso
Film superbe !!!!!!
Trop long pour certains (hein gniark ), pas pour moi. Je ne lui trouve pas de longueur. Au contraire, on prend le temps et c'est très bien. On comprend peu à peu la personnalité hors du commun de Daniel Plainview. On hésite à le considérer entre le bon gars et la peau de vache et on se le demande encore quelque jours après le film !
La découverte des premiers puits de pétrole et la réaction des gens à ce nouvel "or noir" sont passionnantes.
Mention spéciale pour la scène finale : énormissime !!!!!!!!!!
Note : 9/10
Avec : Daniel Day-Lewis, Paul Dano, Dillon Freasier...
Genre : "Drame" au Far-West
Site officiel (fr) / Site officiel (us)
Synopsis
Lorsque Daniel Plainview entend parler d'une petite ville de Californie où l'on dit qu'un océan de pétrole coulerait littéralement du sol, il décide d'aller tenter sa chance et part avec son fils H.W. à Little Boston. Dans cet endroit perdu où chacun lutte pour survivre et où l'unique distraction est l'église animée par le charismatique prêtre Eli Sunday, Plainview et son fils voient le sort leur sourire.
Avis perso
Film superbe !!!!!!
Trop long pour certains (hein gniark ), pas pour moi. Je ne lui trouve pas de longueur. Au contraire, on prend le temps et c'est très bien. On comprend peu à peu la personnalité hors du commun de Daniel Plainview. On hésite à le considérer entre le bon gars et la peau de vache et on se le demande encore quelque jours après le film !
La découverte des premiers puits de pétrole et la réaction des gens à ce nouvel "or noir" sont passionnantes.
Mention spéciale pour la scène finale : énormissime !!!!!!!!!!
Note : 9/10
Re: Le 7ème Art
mon avis sur ce film : bof, bof
Note : 5/10
Note : 5/10
Dernière édition par gniark le Ven 21 Mar - 0:14, édité 1 fois
Re: Le 7ème Art
Be Kind Rewind
(fiche allociné)
excellent, de très, très bons moments !! 7/10
Le site officiel avec pleins de videos !!!!!!!!! A voir !!
(fiche allociné)
excellent, de très, très bons moments !! 7/10
Le site officiel avec pleins de videos !!!!!!!!! A voir !!
Re: Le 7ème Art
j'ai vu ça aussi :
Pas mal, bon duo d'acteurs (tu m'étonnes !!)
Fiche Allociné
Note : 6,5/10
Pas mal, bon duo d'acteurs (tu m'étonnes !!)
Fiche Allociné
Note : 6,5/10
Re: Le 7ème Art
Tiens je l'ai vu Sans Plus Attendre dans l'avion !
Bah pas mal du tout en fait. Un peu à l'eau de rose mais j'ai passé un bon moment.
Bah pas mal du tout en fait. Un peu à l'eau de rose mais j'ai passé un bon moment.
Re: Le 7ème Art
Iron Man de Jon Favreau
Avec : Robert Downey Jr., Terrence Howard, Gwyneth Paltrow...
Genre : Fantastique - Marvell style
Site officiel (us)
Synopsis
Tony Stark, inventeur de génie, vendeur d'armes et playboy milliardaire, est kidnappé en Aghanistan. Forcé par ses ravisseurs de fabriquer une arme redoutable, il construit en secret une armure high-tech révolutionnaire qu'il utilise pour s'échapper. Comprenant la puissance de cette armure, il décide de l'améliorer et de l'utiliser pour faire régner la justice et protéger les innocents.
Avis perso
N'étant absolument pas fan de ce genre de film (dans le style, je n'ai vu que Superman et Batman !) et n'ayant rien contre à priori, je ne savais pas trop à quoi m'attendre.
Et bien j'ai été agréablement surpris. L'action commence rapidement, il n'y a pas de temps mort : on ne s'ennuie jamais.
Il y a même de l'humour (vraiment rigolo, pas de blagues pourries) et les effets visuels sont de toutes beauté !
Bref, film à voir (surtout avec la carte UGC Illimité), même pour les réticents.
Note : 7/10
Avec : Robert Downey Jr., Terrence Howard, Gwyneth Paltrow...
Genre : Fantastique - Marvell style
Site officiel (us)
Synopsis
Tony Stark, inventeur de génie, vendeur d'armes et playboy milliardaire, est kidnappé en Aghanistan. Forcé par ses ravisseurs de fabriquer une arme redoutable, il construit en secret une armure high-tech révolutionnaire qu'il utilise pour s'échapper. Comprenant la puissance de cette armure, il décide de l'améliorer et de l'utiliser pour faire régner la justice et protéger les innocents.
Avis perso
N'étant absolument pas fan de ce genre de film (dans le style, je n'ai vu que Superman et Batman !) et n'ayant rien contre à priori, je ne savais pas trop à quoi m'attendre.
Et bien j'ai été agréablement surpris. L'action commence rapidement, il n'y a pas de temps mort : on ne s'ennuie jamais.
Il y a même de l'humour (vraiment rigolo, pas de blagues pourries) et les effets visuels sont de toutes beauté !
Bref, film à voir (surtout avec la carte UGC Illimité), même pour les réticents.
Note : 7/10
Re: Le 7ème Art
JCVD de Mabrouk el Mechri
Avec : Jean-Claude Van Damme, Karim Belkhadra, Jean-François Wolff...
Genre : Comédie, Action - Belge surtout !!!
Site officiel
Synopsis
Quand la vie de Jean-Claude Van Damme entre en collision avec la réalité d’un braquage en Belgique, l’énorme star devient alors un mec comme les autres, avec ses peurs, ses contradictions, ses espoirs. Comment être à la hauteur de la légende qu’on a bâti ? Que fait un héros de cinéma quand le flingue qu’on lui met sur la tempe ne tire pas à blanc ? JCVD se situe au point de basculement de la vie de son héros. Un film pensé comme une aventure en spirale où on commence mal et on finit pire. Là où les conquêtes extérieures, les films, le fric et la gloire ne sont pas grand-chose face à la reconquête de soi.
Avis perso
Enorme !!!!!!!
Auto dérision, histoire qui tient debout et humour pour tous les gouts !
Film à voir, surtout si vous aimez le cinéma belge et pas forcément Jean Claude !
Note : 7/10
Avec : Jean-Claude Van Damme, Karim Belkhadra, Jean-François Wolff...
Genre : Comédie, Action - Belge surtout !!!
Site officiel
Synopsis
Quand la vie de Jean-Claude Van Damme entre en collision avec la réalité d’un braquage en Belgique, l’énorme star devient alors un mec comme les autres, avec ses peurs, ses contradictions, ses espoirs. Comment être à la hauteur de la légende qu’on a bâti ? Que fait un héros de cinéma quand le flingue qu’on lui met sur la tempe ne tire pas à blanc ? JCVD se situe au point de basculement de la vie de son héros. Un film pensé comme une aventure en spirale où on commence mal et on finit pire. Là où les conquêtes extérieures, les films, le fric et la gloire ne sont pas grand-chose face à la reconquête de soi.
Avis perso
Enorme !!!!!!!
Auto dérision, histoire qui tient debout et humour pour tous les gouts !
Film à voir, surtout si vous aimez le cinéma belge et pas forcément Jean Claude !
Note : 7/10
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